lundi 12 octobre 2009

Suicide de l'université (suite 2)

Les réactions à l'article du Point sur le « suicide de l'université » continuent d'arriver sur le site en ligne de ce magazine. L'université est vraiment un sujet qui déchaîne les passions, et parfois, à droite, les haines les plus virulentes. C'est donc bien que quelque chose de très important, concernant le cœur même de la civilisation et de la culture, s'y joue. Sans doute faut-il voir aussi dans la vindicte qui s'abat sur le corps enseignant l'effet de frustrations accumulées au cours de parcours scolaires pas toujours réussis, ou de frustrations remontant plus loin ou plus profond encore ?
Nous extrayons de tous ces commentaires, un échange de vue significatif (mais peu performatif) entre notre complice Yves Madiran et un internaute dont on aura peu de peine à distinguer les appartenances politiques...

« bryval

Objection

dimanche 11 octobre | 22:55

Le passage au service militaire, qui permettait entre autres de rattraper les illettrés sortis d'une scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans, permettait également de remettre dans le bon sens tous ces jeunes de banlieue qui ne savent plus trop qui ils sont. C'était en fait leur dernière chance et on leur inculquait des choses simples comme la politesse, le respect, la ponctualité, la propreté, etc. Beaucoup passaient le permis de conduire et apprenaient un métier. C'est terminé maintenant et ils n'ont plus de solutions, tant pis. Quant au maniement des armes il faut être sérieux, c'est comme la drogue on en trouve partout et ils savaient les manier avant d'arriver au service. Il semblerait que certains les utilisent même à l'école, parfois. Les enseignants ne sont pas responsables, c'est pour cette raison qu'au ministère on y met des enseignants qui laissent agir les syndicats. Monde fermé, irréformable, persuadé de remplir sa mission alors que l'on constate l'inverse tous les jours et que chaque niveau passe son temps à condamner le niveau précédent. Tout est à refaire.


Yves Madiran

Banzaï !

lundi 12 octobre | 13:28

@ bryval : Le rétablissement du service militaire supprimé par « Ils » (Jacques Chirac, président de droite) ! Voilà la panacée à tous nos maux ! On pourrait le porter à 3 ans, et envoyer en Afghanistan, avec la bénédiction du prix Nobel de la Paix, tous les jeunes qui ne seraient pas inscrits dans la litanie droitière des formations à débouchés sûrs et juteux : ENA, HEC et autres grandes écoles, ou, à défaut, IUT, BTS, facs de médecine, pharmacie, droit, économie. Ce faisant on peut espérer même que « certains » des plus gênants ne rentreraient pas. On en garderait quand même quelques uns en France pour les services : apprentissage dès 14 ans, à l'ancienne, et que ça saute ! Et pour dégraisser le mammouth, une fois les facs de lettres presque toutes vidées (sauf sur le campus international Ste Geneviève que va créer contre les Huns Madame Pécresse), on pourrait instaurer, avec toutes les économies réalisées sur les inutiles et pernicieuses humanités et sciences humaines, un corps civil de coopérants enseignants en Irak et en Afghanistan pour apprendre la démocratie à ces pays arriérés. Ainsi se débarrasserait-on à bon compte et une fois pour toutes des gauchistes, en étant sûr qu'ils entraîneraient une décadence définitive et irrémédiable dans des pays qu'on ne voudrait quand même pas voir se relever trop vite ! Allons, M. ou Mme Bryval, un peu de sérieux tout de même ! »

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