samedi 10 octobre 2009

Précarité des précarités ! Amen !

Au moins on ne pourra pas dire que le privé, et qui pis est, le privé catholique, fasse mieux dans la précarité de ses personnels que l'université d'État dont Le Monde a rappelé récemment combien elle dépendait elle aussi des « petites mains », des « soutiers », innombrables chargés de cours ultra-diplômés, mais mal payés, révocables de semestre en semestre, à qui l'on confie systématiquement les 2 premières années, et sans qui le système serait paralysé.

Voici ce qu'on peut lire en effet dans Ouest-France hier, vendredi 9 octobre :

« Seize nouveaux enseignants grossissent cette année les rangs des 150 enseignants permanents et des 850 vacataires. L'Université catholique de l'Ouest a fait sa rentrée officielle

Six cents enseignants et personnels administratifs ont assisté vendredi matin à la rentrée solennelle de l’Université catholique de l’Ouest. Avec 12 000 étudiants, les effectifs restent stables par rapport à l’an dernier.

L’évêque d’Angers a présenté les grands chantiers pour l’année à venir. « Dans cette période de profonde mutation, c’est une traversée en haute mer qui nous attend. Pour faire face, il nous faudra nous renforcer et corriger nos faiblesses », a résumé Mgr Delmas.

Quatre nouveaux diplômes sont lancés. Parmi eux, une licence professionnelle « conseiller technique en environnement et habitat », à l’IBEA, l’Institut de biologie et d'écologie appliquée. Et un master spécialité formation et enseignement (année transitoire) à l’ISCEA, l’Institut des sciences de la communication et de l’éducation d’Angers. »

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