Notre correspondant attitré au Japon, GMDLM, étant rentré en France, Étourneau a demandé à SF de bien vouloir prendre le relais, au moins pour ces fameuses ruelles des grandes villes japonaises, les roji 路地, qui introduisent tant d'humanité et de poésie, d'urbanité pour employer un mot hélas désuet, au sein des mégapoles nippones. Mais, voici qui nous est confirmé à travers les commentaires de la photographe : de même qu'humanité, poésie, urbanité se gagnent, les ruelles ne s'ouvrent qu'à ceux qui les ont méritées. « Je suis bien contente — nous écrit-elle avec une modestie qui augure bien de son adaptation au Japon — que cette photo prise après tant de péripéties ait plu à quelqu'un ! Vous pouvez bien entendu la publier sur votre blog, nos aventures à Shinjuku n'auront ainsi pas été vaines. Nous espérons nous reperdre très prochainement dans un nouveau quartier, et ainsi nous trouverons peut-être d'autres roji de ce genre » C'est en se perdant qu'on se trouve, ou se retrouve. C'est en effet une des grandes leçons du Japon pour un Occidental ! Cependant, notre ministre de l'Intérieur ne parlait tout de même pas des Japonais, lorsqu'il a dit à l'université d'été de l'UMP (au passage, on voit bien ce qu'est l'université pour l'UMP !) : « Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes ».
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