samedi 19 septembre 2009

Capitalisme et Université (suite)


Ou pourquoi la contre-réforme Pécresse va passer (Une prime vaut bien la destruction des idéaux et de la liberté universitaires)...

Au Canada :

Université de Montréal - Les hauts cadres s'enrichissent malgré le déficit
Lisa-Marie Gervais
Édition du samedi 19 et du dimanche 20 septembre 2009

« Malgré ses difficultés financières, l'Université de Montréal bonifie le chèque de paye de ses hauts dirigeants. Le Devoir a appris que l'Université de Montréal aurait consenti des augmentations de salaire rétroactives pour 2007 et 2008 au recteur et à de hauts membres de la direction totalisant plus de 2,5 millions, et ce, malgré un budget de fonctionnement déficitaire pour l'année en cours. »


Et en France :

Primes annuelles :
« Pour certains, excellence automatique
Les rentiers (sans aucune évaluation de leur activité : particularité, ils votent toujours avec le président)
- Coordinateur du directoire de la recherche ou des formations : 7 000 euros
- Animateurs des pôles : 7 000 euros avec pourboire éventuel pour leur équipe
- Directeurs de labo ou de département de formation : 3 500 euros à 7 000 euros
Les allées du pouvoir
- Vice-présidents : 10 000 euros
- Chargés de missions et directeurs d’UFR : 7 000 euros
- Directeurs adjoints d’UFR : 3 500 euros
Le gouverneur et ses vizirs
- Le président : sa prime a été fixée par la ministre à 40 000 euros (+220%)
- Le secrétaire général, promu directeur général des services : nouvelle grille salariale, prime + 15%
- L’agent comptable, promu : prime + 40%.
Bien entendu, ces primes sont cumulables entre elles (jusqu’à deux), et avec des décharges d'horaires et des heures supplémentaires. »

Source : tract CGT - FO - SNCS - SNESUP – SUD éducation - SLR : « LES PRIMES INDIVIDUALISÉES, C'EST : L'instabilité de nos revenus L'arbitraire, la mise au pas idéologique et le clientélisme La mise en concurrence entre collègues, au détriment du travail d'équipe »

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