samedi 5 septembre 2009

Ni conscience ni libération


Dans notre message du 23 juin, nous décryptions ainsi une photo prise à l'Université de Toulouse II, dite Le Mirail (Le Miroir, en occitan, paraît-il) : « Sur le mur, derrière, le graffiti principal dit : « Libère d'abord ta conscience Alors tu pourras libérer ta Fac ». Eh bien, rassurez-vous, bonne gens ! En cette rentrée, il n'y a plus ni conscience ni libération. Tous les graffitis, tous les tags, toutes les affiches, tout, en un mot, a été effacé. Circulez, il n'y a plus rien à voir !
On pourrait se demander combien d'heures de travail, combien de frais de produits d'entretien une telle opération de normalisation a coûté, et si cet argent n'aurait pas mieux été utilisé, en ces temps de vaches maigres, à des tâches ou des équipements bien plus prioritaires... mais rien n'est trop cher lorsqu'il s'agit d'idéologie, et, en l'occurrence, lorsqu'il s'agit d'effacer toute trace d'idéologie et toute mémoire de mouvement social... Tâche vaine, de toute façon... a-t-on eu déjà l'occasion de constater « par le passé ».



Rappel des messages précédents :



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