samedi 12 septembre 2009

« Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes »

Le ministre de l'Intérieur a-t-il voulu dire par là que trop de militants d'origine étrangère ou maghrébine à l'UMP poserait un problème (pour ne rien dire des Auvergnats, évidemment !) ? Craint-il l'entrisme des jeunes issus de l'immigration au sein de son parti ? Redoute-t-il que certaines sections de l'UMP, voire toutes les sections, s'enferment dans des replis « communautaristes » sans que leurs dirigeants s'en aperçoivent ? Le seul prix à payer pour entrer à l'UMP étant de montrer patte blanche en buvant de la bière et en mangeant du cochon, une telle stratégie pour ces « uns » qui pourraient devenir « beaucoup » devrait être tentante, et ce nouveau cheval de Troie recevoir — qui sait ? — quelques bénédictions et absolutions religieuses...

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