samedi 18 juillet 2009

Souriromètre (suite)


La photo du fameux « souriromètre » en prime de l'article qui, aujourd'hui, lui est consacré sur le site Aujourd'hui le Japon :
On sent que cette information hautement culturaliste, sinon culturelle, va faire les choux gras de nos médias ! C'est qu'aux sourires professionnels — forcément hypocrites — nous préférons la sincérité — elle aussi évidente — du jm'enfoutisme, du mufflisme, ou, au mieux, de la sinistrose...
Voyez, dans l'article, des phrases pudiquement objectives telles que : « Au Japon, les clients, habitués à être choyés, sont intraitables sur la qualité du service. » « Dans les commerces, ils ne comprendraient pas de subir les sautes d'humeur des employés, lesquels se savent payés pour contenter la clientèle, ainsi que pour valoriser l'image de la société dont ils portent l'uniforme. » « En général, les usagers des chemins de fer ont de quoi être satisfaits: le distributeur de tickets dix fois plus rapide que le vendeur, le portillon "80 passagers-minute" infaillible, le commis sur le quai immédiatement disponible, les annonces sur-le-champ à la moindre anomalie, le train immanquablement à l'heure, le contrôleur en faction à la sortie prêt à répondre à toutes les questions et ... le sourire de la guichetière. »
Nous, nous savons que nous ne pouvons avoir le sourire de la crémière avec le beurre et l'argent du beurre, n'est-ce pas ? Bon, mais nous n'en prônerons pas pour autant la voie du juste milieu...

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