vendredi 12 juin 2009

Malgré les grèves, l'université fait encore recette

C'est le titre d'un article du Figaro en ligne, signé Marie-Estelle Pech et daté du 12/06/2009 | Mise à jour : 21:02. Le Figaro, ce journal qui n'a cessé, dans ses articles, dans ses éditoriaux, à travers les réactions de ses lecteurs de vilipender (pour rester poli) le mouvement universitaire, les EC, et les étudiants. Mais voilà, la dure réalité est là « à étreindre », au-delà des haines idéologiques, et comme certains n'ont cessé de vouloir le démontrer contre les grognards anti-universitaires. Où pourraient donc aller les lycéens, sinon dans les universités ? Et quand celles-ci seront de plus en plus payantes, que feront-ils ? La France deviendra alors la Chine (cf. message précédent). Observez bien la conclusion de l'article : ce ne sont quand même pas les lecteurs du Figaro qui vont pousser au recul des murs des filières sélectives, ou à leur disparition pure et simple !
« Il est encore difficile de savoir si la crise universitaire va affecter les inscriptions. En Ile-de-France, celle-ci semble avoir eu un impact. Lors de la phase de formulation des vœux le 31 mars, le rectorat dénombrait 27,6 % des étudiants souhaitant s'inscrire en première année de licence alors que 66,9 % souhaitent s'inscrire dans une «filière sélective» ! Les chiffres concernant l'ensemble de la France sont cependant beaucoup moins pessimistes pour l'enseignement général universitaire qui reste l'orientation privilégiée des bacheliers. Pour le moment, 42,2 % des élèves de terminale générale (120 496) ont émis le souhait de s'inscrire en licence. Ils sont 18,6 % (53 157) à souhaiter s'inscrire en IUT, 11,9 % (34 027) en STS, 18,3 % (52 183) en classes préparatoires. Quelque 9 % (25 631) sont classés dans la catégorie «autres». Il ne s'agit, certes, que de souhaits… Les murs des filières sélectives n'étant pas extensibles, les futurs étudiants devraient être finalement beaucoup plus nombreux à s'inscrire à l'université. En 2007, ils y étaient 56 %. »
Oui, vous avez bien lu :
«  Les murs des filières sélectives n'étant pas extensibles, les futurs étudiants devraient être finalement beaucoup plus nombreux à s'inscrire à l'université. En 2007, ils y étaient 56 %. »
Tout cela n'a rien à voir avec le mouvement universitaire. Ou plutôt, le mouvement universitaire a à voir avec tout cela !

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