Ecrit par : Eric D. | 05.06.2009
@Eric D. Bien sûr, je suis au courant des raisons pour lesquelles on n'appelle pas la police. Je posais la question pour comprendre votre position. Il a beaucoup été avancé aussi que dans certains des quartiers où se situent les facs, les préfets hésitent à envoyer stationner des forces de l'ordre pour ne pas embraser encore davantage la situation, le gouvernement ne craignant rien de pire qu'une dérive à la grecque... Nous sommes bien donc dans un contexte politique qui n'a rien avoir avec les principes de droit. Sur la question de la retenue des salaires, Mme Pécresse elle-même s'en est expliqué longuement. Il y a plusieurs arguments, mais le plus important est : retenue sur salaire = aucun rattrapage d'aucune sorte (même bidon) = aucun examen. Cela n'est pas présentable pour l'opinion publique. Les examens bidons ont été voulus et organisés par les autorités et la ministre elle-même, car la somme des problèmes juridiques, administratifs, financiers posés par un rattrapage total, comme l'avait annoncé hypocritement le premier ministre, est insurmontable. Mais, enfin, une grève de personnel dans une université bloquée par des étudiants est purement symbolique. Si je n'ai pas accès à mon outil de travail, je ne peux pas faire juridiquement grève, et on ne peut pas me retirer quoi que ce soit, que je me proclame gréviste ou non. Bon, je vois que ce dialogue ne peut guère aller plus loin... Que dieu vous protège !
Ecrit par : Yves Madiran | 05.06.2009
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