Ce pourrait-être des étourneaux ! Mais, oui, en fait, ce sont des étourneaux au sens de MORI
Ôgai (voir les messages précédents) !
Écoutez bien ce qu'en dit la ministre à Avignon le 11 juin 2009 sur la vidéo !
Inquiétant, non ? Et puis, pour la suite du reportage on notera que dans cette logique marchande de la culture qui est l'idéal du libéralisme, on ira prendre jusque dans la poche des étudiants, sur place, cet argent qu'ils ne consentent pas à dépenser pour plus de 7 euros par mois dans le domaine de la culture. Comme Mme Pécresse le disait d'ailleurs il y a quelque temps sur France-Info (ou France-Inter ? en tout cas France-quelque chose) à propos de la culture sur internet : « ce qui n'a pas de prix, n'a pas de valeur ».
Ce qui a de la valeur, en tout cas, à défaut de prix, c'est la Déclaration des droits d l'homme et du citoyen que les juges du Conseil Constitutionnel n'ont pas hésité à rappeler pour condamner le droit que l'administration voulait s'arroger de faire couper arbitrairement un abonnement à internet pour chargement illégal ou pirate de films ou de musique. Le Monde daté du vendredi 12 juin résume : « Invoquant, d'une part, l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789, qui fait de " la libre communication des pensées et des opinions un des droits les plus précieux " et soulignant, d'autre part, " l'importance prise par les services en ligne pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions ", ils ont en effet jugé que ce droit " implique la liberté d'accès " à Internet. A leurs yeux, porter atteinte à cette liberté est une prérogative trop grave pour être confiée à une autorité administrative, et non à la justice. »
Il y a donc bien des biens qui ont de la valeur mais (et ?) n'ont pas de prix !
PS : si vous avez bien compris le SLAM final (passablement emprunté !) qui clôt la vidéo, n'hésitez pas à me l'expliquer !
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