samedi 14 novembre 2009

L'université brûle en Europe : les médias français s'en foutent ! (2)






Malgré les dépêches de l'AFP, les médias français, dans leur quasi-totalité, continuent à ne rien laisser entrevoir ni filtrer des mobilisations étudiantes en Europe et aux États-Unis. Indifférence due à cette société monstrueuse de flicage et de vulgarité, telle que l'a dénoncée Marie NDiaye, prix Goncourt 2009 ? Ou servilité aux ordres du gouvernement ? En tout cas, sans internet et une recherche ciblée, voici tout un secteur d'information qui connaîtrait le black-out le plus complet, comme cela a d'ailleurs été le cas pour la mobilisation française du printemps dernier avant qu'une partie des mobilisés ne fasse semblant de toucher aux sacro-saints examens dont par ailleurs la presse et la télévision laissaient perversement entendre qu'ils ne valaient plus rien...

« Union Européenne, université, recherche... (I)

Le 13 novembre, l'AFP fait état de nouvelles mobilisations d'étudiants allemands contre la marchandisation de l'enseignement universitaire. Un mouvement analogue se développe en Italie contre la « réforme » Gelmini de l'université et de la recherche. L'Autriche connaît des mobilisations d'une ampleur sans précédent dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement supérieur, réclamant une formation libre « du jardin d'enfants à l'université ». Un important mouvement dans le domaine de l'éducation a vu le jour également en Hongrie. Globalement, les services publics de la recherche et de l'éducation se heurtent à une politique systématique de démantèlement, de marchandisation et de privatisation dans la logique du processus de Bologne et de la stratégie de Lisbonne dont l'exécution s'accélère à l'approche de l'entrée en application du Traité de Lisbonne. Jeudi, la Coordination Nationale des Universités française a adressé un message de solidarité aux actuels mouvements universitaires européens, appelant à une journée d'action européenne le 24 novembre. »


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