mardi 3 novembre 2009

Autonomie des université ! Nous voilà dans de beaux draps !


Sur EducPros.fr, cet article qui vaut son pesant de cacahouettes ! Gageons que Larrouturou va l'emporter ! Et que Valérie Pécresse va récupérer la Sorbonne pour y installer son ministère, bien à côté du recteur, et commode pour les réceptions, vins d'honneur, symposiums sélect dans le grand amphi sous la vierge laïque du bois sacré de Puvis de Chavannes, ou dans la salle Louis Liard, ancienne salle des thèses déjà utilisée depuis longtemps pour les défilés de mode. Tout ça « Honoris Causa » ! Allez ! Tout le monde à l'Hôpital Saint Vincent, le saint patron des pauvres gens ! Jusqu'à ce que l'Hôpital se moque de la Charité de Madame Pécresse...


Des présidents d'université mécontents du rapport Larrouturou

Un rapport « discutable et contradictoire » notamment avec la politique d’autonomie des universités : telle est la teneur du message adressé par les trois présidents de Panthéon Assas, Paris 4 Sorbonne et de l’UPMC à Valérie Pécresse par un courrier du 19 octobre 2009. Educpros a contacté un de ces présidents, Louis Vogel, à Assas, pour avoir sa version des faits.
Des comités qui contredisent l'autonomie

Cette lettre conteste plusieurs des propositions de Bernard Larrouturou dans son rapport sur l’enseignement supérieur parisien remis le 5 octobre 2009 à la Ministre. Premier point contesté : la constitution d’un comité d’orientation stratégique avec les collectivités locales et d’un comité de coordination des PRES et des universités d’Ile de France. « C’est en contradiction avec la loi sur l’autonomie », déclare Louis Vogel, le président de l'université Panthéon Assas. « L’un des objets des PRES est de gérer les immeubles : il faut nous donner une chance au PRES que nous venons de créer.»
Clarifier les échanges immobiliers

Autre point de divergence : l’immobilier, qui là aussi, suscite beaucoup d’interrogations. Les trois présidents demandent que « le principe de dévolution des biens inscrits dans la loi soit acté avant l’ouverture des négociations portant sur un éventuel échange ou abandon de bâtiments. » Par exemple, pour remédier à l’extrème dispersion des bâtiments de Panthéon-Assas (dont 6000 m2 de location facturé 3 millions d’euros par an «un gâchis d’argent public »), Louis Vogel estime qu’il lui faudrait une surface de 15 000 m2.

«Le rapport avance l’idée de récupérer l’hôpital St-Vincent de Paul, mais Bernard Larrouturou s’est–t-il assuré auprès de l’Assurance publique qu’il était bien disponible ? Avant d’envisager toute restitution de locaux, il nous faut des assurances sur les surfaces de remplacement. » La mission de Bernard Larrouturou a été prolongée de deux mois pour une période de concertation avec les collectivités locales et les établissements. Pour l’heure, les trois présidents déclarent ne pas avoir reçu de réponse de la part du Ministère.

Label Sorbonne : trouver un accord
« Il faut trouver un accord avec les autres universités porteuses du nom de Sorbonne pour que chacune puisse en bénéficier tout en se distinguant suffisamment », indique Louis Vogel, au sujet de la polémique concernant l’utilisation du terme Sorbonne. «Cette appellation est utile à tous, universitaires comme étudiants, et notamment à l’international. Personne ne doit la truster de façon unilatérale », poursuit le président de Panthéon-Assas, titulaire de la marque « Sorbonne-Assas. «Il ne s’agit pas de faire la guerre entre les universités ni d’abandonner le nom mais plutôt de permettre à chacun d’exister et d’éviter la confusion. Il en va de l’intérêt de l’ensemble des universités de Paris-centre. »

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