mercredi 12 mai 2010

Si même la droite le dit...



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Commentaire : On peut quand même se demander qui travaille au Ministère de l'Éducation Nationale ! Les inspecteurs généraux ou autres ont-ils à ce point oublié qu'ils faisaient partie de l'université, et qu'ils n'étaient pas eux-mêmes des fonctionnaires d'autorité comme les autres, comme les militaires ou les préfets (encore que...), mais bien, par « éthique et déontologie de fonction », des représentants, des garants de la liberté des disciplines qu'ils sont censés illustrer (avoir illustrées ?), et par là même aussi des défenseurs de la liberté des formateurs qu'ils sont censés former, encadrer, inciter, évaluer ? Ont-ils toute honte bue ? Comment en est-on arrivé à ce que les Rabourdins cités par Slama aient remplacé les Condorcet, les Jules Ferry de notre temps (à moins qu'il n'y en ait plus ?) ? Comment l'éducation, la formation, le savoir, la recherche, avec les institutions d'intérêt général qui sont censées les incarner, pourraient-elles raisonnablement fonctionner sans un MINIMUM de CONFIANCE entre tous les acteurs concernés, cette même confiance qui devrait présider aux rapports entre élèves et maîtres, parents et enfants, parents et maîtres, citoyens et élus ? Comment, enfin, une véritable éthique, une déontologie pourraient-elles se développer qui ne seraient plus qu'une épreuve abstraite de concours de fonctionnaire comptant pour 4 (agrégation) ou 6 (CAPES) points ? Force est de constater que s'organise ici, sous la présidence d'un exécutif de plus en plus autoritaire, une société de la MÉFIANCE. Ce n'est plus « Liberté-Égalité-Fraternité », mais « Despotisme-Concurrence-Méfiance »... Est-ce que tout le monde, pour employer le nouveau vocabulaire du premier ministre, s'« en foutrait » ?

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