lundi 31 mai 2010
NOT FOR PROFIT !
jeudi 27 mai 2010
Les méfaits annoncés de la LRU (31) : ce n'est qu'un début...
Sur le check-list du Monde.fr de ce jour...
La retraite à 60 ans ?"La faute à Mitterrand",dit notre président. C'est vrai. Mieux encore : Léon Blum aurait une responsabilité dans les 40 heures, et Voltaire et Rousseau dans la démocratie. |
mercredi 26 mai 2010
Les méfaits annoncés de la LRU (30) : ce n'est qu'un début...
mardi 25 mai 2010
La France est-elle une démocratie (64) ?
La France est-elle une démocratie (63) ?
Les Etats GénérEux pour l’Enfance
Dernier ajout : 22 mai.
Devant des états (si peu) généraux de l’enfance, nos états générEux proclament doléances !
Jeunes, Familles, Professionnels, Elus, venez participer !
Forum des états générEux pour l’enfance
Grand goûter mercredi 26 mai à partir de 16h30 et jusque dans la soirée au jardin des Tuileries devant le Jeu de paume
La jeunesse : un problème pour notre société ?
Les états généraux de l’enfance mis en place par le secrétariat d’Etat chargé de la famille ne vont pas dans le sens d’une amélioration de la situation des enfants. Dans la continuité des politiques actuelles, ils procèdent d’une logique néfaste pour les enfants et la société toute entière : présenter la jeunesse comme un problème pour la société ; rendre les familles seules responsables des difficultés de leurs enfants ; prétendre que la contention, la mise à l’écart de ceux qui posent problème, le contrôle des comportements, protégeront la société.
Devant des états (si peu) généraux de l’enfance,
nos états générEux proclament doléances !
Près de 80 organisations - collectifs, associations, syndicats - se sont donc réunies pour lancer des états générEux pour l’enfance et dresser un bilan complet des politiques gouvernementales concernant les enfants. Elles ont rassemblé leurs propositions dans un Cahier de doléances en faveur de la cause des enfants. Y sont posées les bases d’une politique nationale globale et positive POUR l’enfance, pensée dans l’intérêt et le respect des enfants et de leurs familles, et à l’écoute des professionnels et des organisations qui les accompagnent.
La France : mauvais élève des droits de l’enfant
En juin 2009, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU s’est montré particulièrement sévère avec la France face à ce qu’il convient d’appeler une non-politique de l’enfance. Nombre de mesures gouvernementales tournent en effet le dos à une véritable politique nationale de l’enfance. De surcroît, des violences sont exercées par l’Etat lui-même et les institutions sur les enfants, notamment, envers ceux, trop nombreux, qui sont en situation de grande vulnérabilité. Sont ignorées les propositions des associations et collectifs d’enfants, de familles et de professionnels qui représentent des capacités importantes d’amélioration du sort des enfants, pour le bien de la société toute entière. [...] »
La suite sur :
lundi 24 mai 2010
dimanche 23 mai 2010
« Notre gauche » qui êtes aux cieux...
mercredi 19 mai 2010
dimanche 16 mai 2010
Yes We Lacan ! Save Middlesex Philosophy !

Les méfaits annoncés de la LRU (29) : ce n'est qu'un début...
Prise de position de la Société Mathématique de France
sur l'évolution du concours de l’agrégation
mai 2010
La SMF a déjà pris position à plusieurs reprises cette année sur les conséquences de la réforme dite
de masterisation des concours d’enseignants, soit directement en novembre 2009, cf. "Masterisation,
quelques aspects plus spécifiques aux mathématiques" soit à travers le Forum des Sociétés Savantes en
novembre 2009, cf. "Réformons la Réforme" et en février 2010, cf. "Masterisation : de mal en pis". Les
inquiétudes exprimées dans ces textes ont été confirmées récemment, et conduisent le conseil
d’administration de la SMF à prendre de nouveau position sur le sujet spécifique du concours de l'agrégation,
et à exprimer son désaccord et ses plus vives inquiétudes en ce qui concerne trois points particulièrement
graves de cette réforme: la nouvelle épreuve non disciplinaire, l'absence de mesures transitoires pour l'an
prochain et l'impossibilité de commuter l'année de M2 et la préparation à l'agrégation. On soulignera
également les conséquences négatives de l'évolution actuelle pour la formation des enseignants de
l'enseignement supérieur.
L’arrêté du 28 décembre 2009 sur les modalités d’organisation du concours de l’agrégation introduit
une nouvelle épreuve « agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable » dont le référentiel
est défini dans le point 3 « les compétences professionnelles des maîtres » de l’annexe de l’arrêté du 19
décembre 2006. Les exemples de sujets mis en ligne sur le site du Ministère de l'Education Nationale et les
« pistes de réponses attendues » font apparaître des référentiels juridiques et administratifs considérables. Le
corpus de connaissances associé aux questions suggérées est vague et généraliste, les dérives possibles vers
une épreuve doctrinaire n’étant pas exclues.
Cette épreuve sera amalgamée à l’une des épreuves orales disciplinaires usuelles, amenant des modifications
arbitraires et non concertées des différents coefficients des épreuves. En mathématiques, les trois épreuves
orales, algèbre-géométrie, analyse-probabilités, modélisation, étaient toutes affectées d’un coefficient 1. Les
deux épreuves analyse-probabilités, modélisation et leurs coefficients sont inchangés, mais le texte remplace
l’épreuve algèbre-géométrie par une épreuve "algèbre-géométrie et compétence « agir en fonctionnaire de
l'Etat »" à coefficient 2, avec un quart des points pour la compétence « agir en fonctionnaire de l'Etat ». Ce
nouveau coefficient a été introduit arbitrairement dans le seul but de donner un poids à cette compétence non
disciplinaire. Son introduction n’est justifiée par aucune réflexion disciplinaire, et sera préjudiciable aux
équilibres actés de longue date dans la discipline.
Pour cette nouvelle épreuve double, le candidat se verra remettre simultanément un sujet de mathématiques
et un texte portant sur la compétence « agir en fonctionnaire de l'Etat ». Sa durée sera portée à 3h30 de
préparation et presque 1h30 d’interrogation. A la suite de l’interrogation de mathématiques, le candidat devra
s’exprimer et sera questionné sur le texte portant sur « agir en fonctionnaire de l'Etat ». Les conditions pour
qu’un candidat puisse sereinement présenter le meilleur de sa démarche seront probablement loin d’être
remplies.
Même si l’interrogation est conduite uniquement et dans sa totalité par des experts disciplinaires, il sera
difficile d’en faire une évaluation cohérente à partir d’attendus aussi disparates. De nombreux membres de
jurys, gênés par la nature non disciplinaire, voire potentiellement idéologique de cette épreuve, risquent de
ne plus être volontaires pour y participer.
Qui plus est, une étude globale menée par la Société des Agrégés montre que le poids de la compétence
« agir en fonctionnaire de l'Etat » varie en pourcentage de la note finale du concours de l’agrégation de
2,47% en lettres modernes à 8,33% en mathématiques. Cette variation considérable est un comble pour une
compétence non disciplinaire !
La SMF rappelle qu'une éventuelle évaluation faisant appel à des connaissances administratives trouverait
beaucoup plus naturellement sa place à l'issue de l'année de fonctionnaire stagiaire pour la titularisation.
Les professeurs agrégés sont destinés, selon leur statut, à l’enseignement secondaire mais aussi à
l’enseignement supérieur (Universités, IUT, Grandes Ecoles, Classes préparatoires aux Grandes Ecoles,
sections de techniciens supérieurs). Un décret et un arrêté sont susceptibles de modifier en profondeur la
typologie du recrutement des futurs agrégés et les missions qui leur seront confiées.
L’article 3 du décret 2009-914 du 28 juillet 2009 stipule que « peuvent se présenter au concours externe les
candidats justifiant de la détention d’un master ou d’un titre ou diplôme reconnu équivalent par le Ministre
chargé de l’Education » ; il entre en vigueur dès la session 2011. Ne pourront s’inscrire en juin 2010 pour la
session 2011 que les candidats titulaires d’un Master ou équivalent, ce qui représente une population très
réduite par rapport au flux usuel de candidats (voir les statistiques en annexe, transposées à la session 2009 ;
notons en particulier que, rapporté au nombre de présents, le taux de réussite au concours des candidats
titulaires du Master est inférieur au taux de réussite globale). Les titulaires d’un Master 1 (étudiants ou
normaliens) et la grande majorité des admissibles/non-admis de la session 2010 ne pourront pas s’inscrire.
La situation fait craindre la fermeture, au moins temporaire, de nombreuses préparations, dont celles des
ENS.
Si une formation disciplinaire en six ans est a priori un gage de qualité, le positionnement de la préparation
de l’agrégation après le Master crée une rupture du cycle habituel des études scientifiques. S’ils souhaitent
préparer l’agrégation, de nombreux étudiants devront surseoir à leur entrée dans les études doctorales et
peut-être ainsi perdre de précieuses occasions de financement pour mener à bien un programme de
recherche. Sans une préparation intensive et complète d’une année, les statistiques montrent que les chances
de succès aux concours sont faibles, ce qui rend probablement inefficace et sûrement dommageable la
poursuite conjointe d’une formation doctorale et de la préparation au concours.
Les études doctorales, comme la seconde année de master à finalité recherche, sont des études scientifiques
très spécialisées. L’année de préparation à l’agrégation est, au contraire, une année généraliste qui vise à
donner aux étudiants une culture scientifique de haut niveau couvrant tout le champ de la discipline. Dans le
cas où cette année de préparation s’intercale entre l’année de Master 2 et les études doctorales, elle constitue
une rupture dans le cursus des étudiants et l’on peut craindre que les meilleurs renoncent à se présenter à
l’agrégation ou inversement se détournent de la recherche. Il serait dommageable que les futurs jeunes
chercheurs, souvent très spécialisés, soient dans l'impossibilité de bénéficier de l’année de consolidation
généraliste que constitue la préparation à l’agrégation (tant en mathématiques que dans d’autres disciplines).
On peut ainsi s’attendre à ce que les futurs agrégés soient beaucoup plus orientés vers
l’enseignement secondaire et que leurs contacts avec la recherche deviennent très ténus. Tout laisse à penser
que les reports de stage pour études seront de moins en moins facilement accordés. Déjà, il apparaît dans la
note au recteurs parue au Bulletin officiel du 29 avril 2010 que les reçus à l'agrégation à la session 2010 non
normaliens ne pourront pas demander de report pour suivre la seconde année de Master. Dans la pratique,
les agrégés-docteurs risquent de disparaître, l'agrégation n'étant plus alors qu'un diplôme de recrutement pour
les professeurs de lycée. Nous arriverions à une situation paradoxale pour les professeurs de classes
préparatoires en contradiction avec la volonté de l’Inspection Générale de mathématiques de recruter, à ce
niveau, des professeurs agrégés-docteurs, ce qui est le cas actuellement. Un retour en arrière, avec des
professeurs de CPGE non docteurs, serait, de l’avis de tous, extrêmement dommageable, et contraire aux
conclusions du "Rapport Philip" sur le rapprochement entre Grandes Ecoles et universités. Les Sociétés
Savantes (cf. les textes communs SMF-SFP-SFC) se sont aussi exprimées à plusieurs reprises en ce sens,
demandant une plus grande hybridation des deux systèmes (CPGE-Université).
La SMF s'inquiète donc de l'évolution du concours de l'agrégation de mathématiques et demande qu'une
large réflexion soit engagée à ce propos dans les plus brefs délais.
Les textes cités sont disponibles sur le site de la SMF http://smf.emath.fr
Annexe :Eléments statistiques comparatifs portant sur l’agrégation de mathématiques
Session 2009 Tous candidats
Inscrits 2351
Présents 1384
Admissibles 553
Admis 252
Session 2009 Candidats de niveau M2 ou équivalent
Inscrits 543
Présents 263
Admissibles 87
Admis 21
jeudi 13 mai 2010
« Des discussions avec les partenaires sociaux » Mme Théophile, DRH du MEN (ministère éducation nationale)
Tout s'explique !
mercredi 12 mai 2010
Rabourdins - suite
Tout s'explique !
Si même la droite le dit...

